La start-up américaine Poolside AI, qui vient de lever 126 millions de dollars, va s’installer à Paris

Poolside AI, une start-up basée aux États-Unis récemment créée, a levé 126 millions de dollars lors d’une levée de fonds de démarrage dirigée par Xavier Niel, le fondateur de Free, et la société de capital-risque américaine Felicis à laquelle ont participé Rodolphe Saadé, dirigeant du groupe CMA CGMet Motier Ventures, aux côtés de Bpifrance, NewWave et Frst. Le tour de table apportera 100 millions de dollars supplémentaires au cycle de démarrage de 26 millions de dollars annoncé par Poolside en mai, qui était dirigé par la société américaine Redpoint Ventures.

L’IA générative continue d’attirer les investisseurs, également en France. Xavier Niels, l’homme d’affaires autodidacte milliardaire, avait d’ailleurs aussi participé à la levée de fonds de 100 millions d’euros de la start-up Mistral AI, créée le 28 avril dernier.

Fondée en mai dernier par Jason Warner, auparavant vice-président directeur technique de GitHub et partenaire du fonds d’investissement Redpoint Ventures, et Eiso Kant, le fondateur d’Athenian, Poolside AI a pour ambition de développer un modèle de fondation pour le code. Le LLM sera entraîné, à l’instar de CodeLlama que Meta vient de publier, sur des quantités de données de code mais aussi de langage naturel, les développeurs néophytes pourront lui adresser leurs invites en langage naturel pour créer des applications.

Selon le site Sifted qui a annoncé l’opération financière, Poolside collabore avec Scaleway.  Ce fournisseur de cloud basé à Paris d’investir dans les clusters GPU. a été fondé par Xavier Niel en 1999 sous le nom d’Online SAS et est une filiale du groupe de télécommunications Iliad, lui aussi créé par Xavier Niels. Cette collaboration lui permettra de construire les grands clusters de formation GPU nécessaires pour développer et entraîner son LLM de code.

Selon les sources de Sifted, Poolside AI aurait l’intention d’installer son siège social à Paris, et de poursuivre son activité en France.

La start-up, qui n’a pour l’instant pas de site web, n’affiche que 7 employés sur LinkedIn, travaillant de Madrid, Paris ou San Francisco. Ce financement va lui permettre d’investir dans les clusters GPU et de recruter des talents en IA pour accélérer le développement de son LLM.

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