« Donnons une chance à l’IA en Europe » : DIGITALEUROPE appelle à une réglementation plus souple de l’IA

La finalisation de l’AI Act a été perturbée par l’arrivée de l’IA générative, plus particulièrement avec celle de ChatGPT. De nouveaux systèmes d’IA ont été classés comme “à haut risque” tandis que de nouvelles obligations apparaissaient pour les systèmes d’IA à usage général et les modèles de fondation. Ce sont ces dernières modifications qui entravent l’innovation pour DIGITALEUROPE, qui a publié la lettre ouverte : “Déclaration commune : Donnons une chance à l’IA en Europe”.

Basée à Bruxelles, gérée par Cecilia Bonefeld-Dahl, DIGITALEUROPE s’est donnée pour objectif d’oeuvrer pour une Europe numérique forte. Cette association internationale à but non lucratif compte parmi ses membres 41 associations professionnelles nationales de toute l’Europe ainsi que 102 entreprises, leaders mondiaux dans leur domaine d’activité. Elle représente plus de 45 000 entreprises opérant et investissant en Europe.

Sa lettre ouverte appelle à une régulation réfléchie de l’IA, encourageant l’innovation, soutenant les PME et ciblant spécifiquement les risques élevés, tout en évitant les entraves inutiles au développement de cette technologie prometteuse.

On peut y lire :

“Pour que l’Europe devienne une puissance numérique mondiale, nous avons besoin d’entreprises capables d’être à la pointe de l’innovation en matière d’IA, en utilisant également des modèles de base et l’IAGP. En tant que représentants européens de l’industrie numérique, nous voyons une énorme opportunité dans les modèles de fondation, et de nouveaux acteurs innovants émergent dans cet espace, dont beaucoup sont nés ici en Europe. Ne les réglementons pas avant qu’ils n’aient une chance de se développer, ou ne les forçons pas à partir.”

Pour les 32 signataires de la lettre :

“La Loi sur l’IA n’a pas à réglementer toutes les nouvelles technologies, et nous soutenons fermement la portée initiale de la réglementation, qui se concentre sur les utilisations à haut risque, et non sur des technologies spécifiques”.

Pour eux, il est important que l’approche fondée sur les risques reste au cœur de l’AI Act, de s’aligner sur la législation existante de l’UE en matière de sécurité des produits ou sur les dispositions du cadre européen régissant les droits d’auteur.

Dans un appel à l’action pour une Europe numérique plus forte à l’horizon 2025, l’association montre son engagement :

“Nous nous efforcerons de faire de l’Europe une Europe où les technologies numériques, l’innovation et l’intelligence artificielle peuvent offrir aux citoyens européens des emplois compétitifs, une meilleure santé et de meilleurs services publics. Une EUROPE NUMÉRIQUE forte et non fragmentée qui prend le leadership dans la création d’une inclusion numérique, d’une croissance verte, d’innovation, de confiance, d’une politique agile basée sur une mission qui favorise la prospérité et crée des avantages pour la société européenne et qui est à l’avant-garde d’une économie ouverte à l’échelle mondiale”.

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