L’appel à projets : « Maturation technologique et démonstration de solutions d’intelligence artificielle embarquée » sera clos le 16 janvier prochain

La seconde phase de la stratégie nationale pour l’IA s’adressait à des marchés émergents : intelligence artificielle embarquée, edge computing, technologies de confiance pour l’explicabilité et la fiabilité des algorithmes et le développement d’une IA frugale en énergie. C’est dans ce cadre qu’a été lancé l’appel à projets « Maturation technologique et démonstration de solutions d’intelligence artificielle embarquée ». La clôture initialement prévue pour le 5 octobre dernier est reportée au 16 janvier prochain.

Cet appel à projet vise à soutenir les innovations matérielles et logicielles liées aux applications d’IA embarquée de leur conception à la démonstration de leur efficacité en situation réelle. Il se compose pour cela de deux volets distincts :

Volet A : Le déploiement de solutions basées sur l’IA embarquée dans des produits et procédés industriels de tous secteurs

Ce volet cible des projets collaboratifs devant aboutir dans un horizon de 2 à 3 ans à un démonstrateur mettant en œuvre de l’IA au sein d’un système embarqué dédié à un cas d’usage clairement identifié.

Les travaux doivent avoir pour finalité de valider l’intégration de nouvelles offres technologiques dans des produits ou procédés finaux en vue de leur mise sur le marché. Les projets devront démontrer une capacité à intégrer amont et aval de la chaîne de valeur, matériel et logiciel, et ainsi avoir pour effet de favoriser l’adoption des nouvelles technologies au sein des industries d’application.

Volet B : La maturation technologique d’architectures et plateformes matérielles dédiées à l’IA embarquée

Ce volet cible des projets individuels ou collaboratifs devant aboutir, dans un horizon de 3 à 5 ans, à la validation de l’application en embarqué ou en périphérie (edge) de modèles d’apprentissage machine sur des architectures matérielles particulièrement avancées, notamment neuromorphiques.

Critères d’éligibilité

Pour être éligible, un projet doit :

  • être complet au sens administratif et être soumis dans les délais, au format imposé, sous forme électronique via la plateforme de Bpifrance ;
  • répondre aux objectifs et attendus indiqués au paragraphe 2 et satisfaire les contraintes indiquées, notamment relatives au montant d’assiette de dépenses ;
  • porter sur des travaux réalisés en France et non-engagés avant le dépôt de la demande d’aide (la date d’éligibilité des dépenses correspond au lendemain de la date de réception du dossier complet par Bpifrance, conformément au calendrier des relèves indiqué en page de couverture) ;
  • être composé uniquement de partenaires éligibles à recevoir des aides publiques (en particulier, les partenaires doivent être à jour de leurs obligations fiscales et sociales, ne pas être sous le coup de la récupération d’aides déclarées illégales ou incompatibles par la Commission européenne, et ne pas avoir le statut d’« entreprise en difficulté » au sens de la réglementation européenne des aides d’Etat).

Critères de sélection

La sélection des meilleurs projets repose sur l’appréciation des critères suivants :

  • caractère innovant et valeur ajoutée des produits ou services développés ;
  • pertinence au regard des objectifs de l’appel à projet ;
  • existence d’une collaboration structurée ou d’un effet diffusant au sein d’une filière ou d’un écosystème, en particulier pour les entreprises impliquées ;
  • retombées économiques pour le territoire national, chiffrées et étayées en termes d’emplois (accroissement, maintien de compétences, etc.), d’investissements (renforcement de sites industriels, accroissement de la R&D, etc.), de valorisation d’acquis technologiques (brevet, propriété intellectuelle…), de développement d’une filière ou d’anticipation de mutations économiques ou sociétales ;
  • qualité du modèle économique, du plan d’affaire et de financement présenté, et capacité du consortium à mener à bien le projet et à assurer le cas échéant le déploiement ou l’industrialisation de la solution développée.

Pouvoir démontrer le bénéfice environnemental du projet via notamment :

  • l’estimation de la réduction de l’empreinte écologique apportée par les solutions développées (diminution de la consommation d’énergie, d’intrants…) ;
  • la connaissance de la consommation énergétique du produit développé dans le cadre du projet (algorithmes et composants) exprimée de façon crédible et mesurable.

Aides proposées pour les activités économiques

L’aide peut être jusqu’à 60% sous forme de subvention pour le volet A et jusqu’à 75% pour le volet B.

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